Découvrez le rapport de l'IGAS, sortie le 19 mars 2025.
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis ravie 😁 de vous retrouver ici. Merci d’être au rendez-vous !
J’espère que vous allez bien, malgré ce contexte qui reste 😵.
Je viens de lire ce rapport : « Pratiques managériales dans les entreprises et politiques sociales en France : Les enseignements d’une comparaison internationale (Allemagne, Irlande, Italie, Suède) et de la recherche ».
Un document de 107 pages rédigé par Fabienne Bartoli, Thierry Dieuleveux, Mikael Hautchamp, Frédéric Laloue qui reprend des axes essentiels lorsqu’on s’intéresse au management.
Je vous en propose ici un retour à la fois partiel et partial en mettant en lumière quelques extraits choisis et en échos à ma pratique.
Bonne lecture !
Ce rapport analyse les pratiques managériales dans cinq pays européens (France, Allemagne, Italie, Irlande, Suède), et ce, dans quatre secteurs : automobile, hôtellerie-restauration, assurance et digital.
Dès les premières pages, une évidence trop souvent oubliée est posée : le management est un levier central de la qualité de vie au travail, de l’engagement, des performances économiques et sociales… mais aussi de politiques publiques plus larges (emploi, santé, cohésion sociale).
Et pourtant, on continue à l’aborder comme s’il allait de soi.
Le rapport cite une étude de l’APEC (2019) révélant que les managers en France reçoivent en moyenne deux formations en management au cours de leur carrière. DEUX !😮
On ne précise pas s’il s’agit de formations longues, courtes, collectives, sur étagère ou hyper personnalisées. On indique simplement qu’elles sont souvent centrées sur des connaissances généralistes, bien loin des réalités de terrain.
Comme si "être manager" était une fonction naturelle, qui s’apprendrait "sur le tas", par l’expérience, l’intuition…
Comme si cette posture, pourtant de plus en plus délicate et même complexe, pouvait s’exercer sans accompagnement structuré, ni formations dédiées.
De mon point de vue — et de la place que j’occupe aujourd’hui, tout autant que celle que j’occupais hier en tant que manager — je vois là un véritable gâchis humain (et économique), dû à l’absence d’une vraie stratégie d’accompagnement de la réussite et de l’expérience managériale.
C’est là tout le paradoxe : on connait l’impact du management au sein des organisations, mais on investit peu dans sa professionnalisation.
📌 Page 73 : « Former les managers est un enjeu économique majeur. »
A ce sujet, vous pouvez aussi lire : les erreurs en management coûtent chers.
Dès lors, comment expliquer le si faible accompagnement de celles et ceux qui managent au quotidien ?
D’autant que ce n’est pas comme si, nous étions, en France, reconnus pour notre “bon” management.
Télécharger l’étude complète sur le site de l’IGAS
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